Le sujet relatif au secteur immobilier en Belgique est à l’origine de plusieurs débats politiques. Le marché de la finance belge se trouve en plein centre des discussions. Il s’agit des modalités de crédit hypothécaire. Les banques tendent à l’utiliser comme un principal acompte à risque.
Les analyses de la BNB pour les modalités de crédit hypothécaire
La Banque Nationale de Belgique s’est prononcée sur l’affaire des banques et leur cotisation importante dans leur prêt. En effet, plusieurs organismes de crédit accordaient des prêts dont le capital demandé était l’équivalent à 80 ou 90 % de la valeur réelle du bien. Sans oublier, le taux très attractif de ces crédits. Il s’agit là d’une formule destinée à renflouer les caisses des institutions financières et qui représente par la même occasion une certaine fragilité.
L’instabilité actuelle du marché économique en est la principale raison. Pour faire face à ces risques flagrants, les banques ont été conviées à effectuer un placement à part, en guise de sécurité. Il s’agit d’une prévention des difficultés, en cas d’impayé ou toutes autres problèmes majeurs. Une stratégie qui est courante dans ce milieu. D’ailleurs, le gouvernement approuve une telle initiative et encourage les acteurs de crédit à aller dans ce sens.
La situation a alors eu des retombées peu glorieuse sur l’environnement des prêts destinés aux ménages de la classe moyenne belge. Un fait qui influe sur les modalités d’attributions de prêt ainsi que les taux et les charges prélevées par les banques et autres institutions sœurs. Cependant, l’avenir de toute l’économie en Belgique est en jeu. Le pays est face à une situation bien complexe qui implique les organismes de crédit et tous les acteurs concernés.
Nouveau rapport de la BNB
Suite à toute l’affaire autour des crédits hypothécaires, la Banque Nationale de Belgique a dû faire un nouveau rapport pour se prononcer sur sa nouvelle proposition. La majorité des banques belges ont donc été contraintes de ravitailler leur compte d’un montant de 550 millions d’euros. Il s’agit d’une prévention des risques que présente l’ensemble de tous les prêts (et non pas uniquement le prêt hypothécaire) que les institutions financières octroient aux consommateurs.
Cependant, les détails autour de la répartition ou de l’échéance de ces conditions n’ont pas encore été clairement déterminés. L’affaire reste alors en suspens, mais a conduit à de nombreuses interrogations. Elle se trouve ,d’ailleurs, au cœur de plusieurs débats politiques. La suite promet de fournir un intérêt commun à tous les acteurs sociaux, économiques et politiques.
J’ai acheté une maison récemment : est-ce que je peux effectuer l’achat d’un hôtel à loyer et sous quelles conditions ?
Si vous possédez depuis peu votre maison, vous pourrez obtenir un nouvel emprunt pour faire l’acquisition d’un hôtel à loyer jusqu’à 100 % de la valeur vénale de ce bâtiment, à la condition d’avoir des revenus présents, et futurs en lien avec vos locations, suffisants. Cela étant, afin d’augmenter vos chances que ce projet soit accepté, nous vous conseillons de patienter jusqu’à ce que votre emprunt d’origine ait au moins 6 mois d’ancienneté.
Je suis en CDI depuis 10 ans, mon entreprise se situe en Allemagne, mon revenu mensuel net est de 2500€/mois et je n’ai pas de crédit : puis-je obtenir un emprunt à hypothèque et jusqu’à quelle somme ?
Absolument, si vous êtes domicilié sur le territoire belge et que votre entreprise se situe en Allemagne, vous pourrez, en principe, bénéficier d’un emprunt à hypothèque pour un investissement sur le territoire belge, à hauteur de maximum 100% du prix de l’achat. Les frais notariaux devront être financés avec un apport personnel (si vous n’en possédez pas, nous pouvons vous proposer un prêt à tempérament à taux d’intérêt réduit, si votre capacité à rembourser l’autorise).
Avec un revenu mensuel net de 2500€ par mois, le montant maximum d’emprunt que vous pourriez obtenir se situerait à 230.000 € à payer en 300 mensualités de 1250 €/mois (Taux nominal annuel déterminé de 4,35 %)*.